


Par le passé, elle commençait à Bourgoin-Jallieu, en se détachant de la RN 6, pour se terminer sur la Côte d'Azur, d'abord à Cagnes-sur-Mer, puis à Golfe-Juan.
Entre Grenoble et Vallauris, elle suit une partie du trajet qu'emprunta Napoléon Ier à son retour de l'île d'Elbe, au début des Cent-Jours. La RN 85 constitue une partie de la route Napoléon.
Construction
La construction de la partie traversant les préalpes de Digne et de Castellane est entamée à la fin de l'Ancien Régime. La clue de Chabrières est atteinte en 1778.
Sous Napoléon Ier
Après avoir débarqué le 1er mars 1815 à Vallauris dans le Golfe Juan, avec une petite armée de 1 200 hommes, Napoléon prit la direction de Grasse pour rejoindre les Alpes par la vallée de la Durance. Lorsqu'il emprunta cette route, elle était dans un état très inégal selon les secteurs. Entre Grasse et Digne, elle n'était pas encore construite, et l'empereur dut passer par des sentiers muletiers.
xxe siècle
Au xxe siècle, devant le succès de cette route historique, on améliora son tracé, l'écartant parfois du chemin de terre initial suivi par l'empereur. Elle fut goudronnée en 1927 et reçut le nom de route Napoléon en juillet 1932.
Lors de la campagne de Provence (août 1944), la route Napoléon fut utilisée comme voie de pénétration par le groupement blindé Task Force Butler, en vue d'encercler la XIXe armée allemande en retraite.
À la fin du xxe siècle, sur le trajet de liaison entre Grasse et Cannes une voie nouvelle au gabarit autoroutier a été construite, la pénétrante Cannes-Grasse (D 6185) qui reprend une iconographie inspirée des symboles napoléoniens avec notamment l'abeille déclinée sur plusieurs ouvrages de génie-civil.


Source Wikipédia